Brève définition de ce qu’est la kinésiologie d‘après nous
Basée sur les neurosciences et l’ancienne médecine chinoise, la kinésiologie se définit par une compréhension profonde de l’être humain. Elle se sert de méthodes holistiques pour éliminer le stress, nous permettant ainsi de surmonter nos obstacles émotionnels, psychologiques et mentaux. Elle nous aide à atteindre un équilibre personnel aligné avec nos aspirations et nos besoins profonds. La kinésiologie révèle et traite la partie cachée de notre histoire personnelle, souvent ignorée, en libérant les empreintes d’un passé qui nous entrave. La méthode privilégiée est le test musculaire, établissant une communication profonde entre le thérapeute et le patient pour déceler la source des stress avant une phase de rééquilibrage.
Origines de la kinésiologie
Historiquement ancrée dans la chiropractie initiée par le Docteur Palmer au crépuscule du XIXème siècle, c’est en 1964 que le chiropracteur américain, le Docteur George Goodheart, établit un lien entre la vigueur musculaire et la vitalité d’un organe donné. Il identifia également une corrélation entre ces muscles et les méridiens d’acupuncture. Plus tard, dans les années 1970, le Docteur John Diamond, psychiatre et expert en médecine préventive, remarqua que ces mêmes muscles réagissaient aux stimuli émotionnels et intellectuels, positifs ou négatifs, et décela la relation entre émotions spécifiques et méridiens associés. L’un des disciples du Docteur Goodheart, le Docteur John Thie, simplifia cette méthode en créant le Touch For Health (TFH). Son ambition était de démocratiser ces techniques au profit de l’entourage proche. Devant l’efficacité de cette méthode, nombreux sont les professionnels de santé qui l’ont adoptée pour enrichir leur pratique. Aujourd’hui, TFH est enseigné mondialement et son manuel est disponible en plus de 20 langues. Cette approche a innové en utilisant le test musculaire pour identifier les imbalances dans le système méridien du corps.
D’autres branches ont émergé pour compléter la kinésiologie, y compris les fameux mouvements Brain Gym®. Ces derniers, élaborés par Paul et Gail Dennison durant les années 1970, proposent une série d’exercices destinés à optimiser l’apprentissage chez l’enfant grâce à l’activité physique. Ces avancées offrent désormais une gamme complète d’outils pour les kinésiologues afin de traiter une multitude de problématiques, tant qu’elles ne sont pas strictement médicales.
Quels maux la kinésiologie peut-elle adresser ?
La kinésiologie, dénommée « Kinésiologie Appliquée » outre-Atlantique, offre des solutions pour de multiples préoccupations :
- Affectives et mentales : manque d’assurance, inquiétudes, tensions, troubles anxieux, auto-sabotage, phobies, tourments, vulnérabilités émotionnelles, sentiments éprouvés mais non élucidés, etc.
- Intellectuelles : obstacles académiques (assimilation, focalisation), enjeux de planification, de structuration, diminution des aptitudes sous pression.
- Behaviorales : introversion, rumination, irritabilité, impulsions, enjeux rattachés aux souvenirs ancestraux, à l’apathie, à la rupture ou à la décision.
- Physiologiques et corporels : instabilités, contractures, symptômes inexplicables, affections et douleurs mystérieuses.
Au jour le jour, les kinésiologues sont fréquemment consultés sur la maîtrise des tensions : prise de parole, tests, entretiens professionnels, épreuves routières, événements récents dans la vie personnelle ou professionnelle, etc.
Comment se présente une consultation de kinésiologie ?
Typiquement, une consultation de kinésiologie s’articule en trois phases.
Initialement, le kinésiologue discute avec le consultant du défi à surmonter.
Subséquemment, grâce au test musculaire, le kinésiologue détermine les racines du défi, telles que mémorisées par l’organisme, et souvent négligées par l’individu. Cette prise de conscience reconnecte l’individu à toutes les phases de sa vie où il a affronté cette préoccupation.
En phase finale, le kinésiologue se concentre sur la dissolution d’une entrave, de retenues, de contractures, de postulats. Pour rétablir l’équilibre, il offre à la personne une perspective face à une situation ou un environnement anxiogène. Le kinésiologue emploie couramment des évaluations énergétiques et des rééquilibrages par acupression (stimulation d’un méridien semblable à des gestes de massage), la désactivation du stress via des mouvements oculaires, les techniques Brain Gym®, les méthodes de visualisation et restructuration, la respiration. Certains ajustements peuvent également s’appuyer sur les Fleurs de Bach.
Pour conclure, le kinésiologue suggérera fréquemment des techniques de visualisation et des mouvements à pratiquer chez soi pour consolider les nouvelles orientations positives instaurées durant la consultation.
Il est conseillé d’accorder 3 semaines pour jauger les répercussions émotionnelles, cognitives, physiologiques et psychologiques de la consultation.
Quelles pratiques complémentaires à la kinésiologie ?
La kinésiologie, bien qu’offrant une vision complète du rééquilibrage, ne se positionne pas comme remède et ne doit pas être confondue avec une intervention médicale. Elle ne propose pas de remédier à des pathologies sévères, qu’elles soient physiques ou mentales. C’est davantage une perception holistique de l’être, s’inspirant des neurosciences et de la médecine ancestrale chinoise. Toutefois, la kinésiologie peut se marier avec des techniques plus axées sur le corps telles que :
- La thérapie cranio-sacrée
- L’Harmonisation Neuro-Musculaire, conçue par le Professeur Soulier
- Les points de tension, aussi appelés points Trigger
- Les points Knap
S’appuyant à la fois sur une connaissance anatomique et sur l’énergie du corps, ces méthodes constituent un moyen pertinent pour libérer les entraves et les toxines du corps et pour stimuler le système nerveux. Par exemple, l’analyse des Trigger Points a conduit à l’élaboration de méthodes de détente et d’extension musculaire essentielles pour apaiser la douleur et traiter certains troubles physiques. Les points Knap, quant à eux, offrent une solution pour certaines douleurs articulaires.
Les kinésiologues optant pour ces spécialités additionnelles sont aptes à intervenir sur la vigueur musculaire, la flexibilité articulaire et la vitalité globale.
Comment sélectionner le bon kinésiologue ?
Moins célèbre en France parmi les médecines alternatives que le réflexologue, le naturopathe ou encore les spécialistes en shiatsu ou en Reiki, la kinésiologie n’en est pas moins en croissance notable. La popularité croissante de cette discipline (et de nombreuses approches holistiques) nécessite une attention particulière à l’éthique du praticien. Pour s’assurer d’une expérience kinésiologique conforme aux standards, il est recommandé d’opter pour des kinésiologues ayant suivi une formation officielle et affiliés au Syndicat National des Kinésiologues, gage de respect de l’éthique professionnelle.
En somme, la kinésiologie participe à une quête d’équilibre entre le corps et l’esprit, de croissance personnelle et d’équilibre émotionnel, permettant de s’accomplir pleinement. La réduire à une simple technique serait réducteur face à l’exploration de notre parcours personnel qu’elle permet.
Le but du kinésiologue est d’insuffler du positif et de guider vers de nouvelles perspectives, des comportements renouvelés, des modes de pensée inédits, des manières innovantes de ressentir, d’évoluer et de vivre.
À noter : le kinésiologue ne formule ni diagnostic, ni thérapie, ni prévision, ni conseil médical, ni régime et ne suggère jamais d’arrêter un traitement en cours.