La spirale de Plutchik : comment reconnaître vos ressentis émotionnels

Les émotions peuvent parfois nous déstabiliser. Toutefois, même si on ne peut éviter les sentiments humains, il y a diverses méthodes pour les reconnaître et les appréhender. Le spécialiste Robert Plutchik a exploré ce domaine et élaboré la spirale des émotions ! Découvrez-la avec nous :

Découverte de la spirale de Plutchik

Qui était Robert Plutchik ?

Originaire de Brooklyn, Robert Plutchik est né en 1927. Formé à l’Université de Columbia, il a décroché son doctorat en 1952 puis est devenu enseignant et praticien en psychologie. Parmi ses contributions, il s’est focalisé sur la théorie psycho-évolutionniste des émotions, introduisant une typologie des réactions affectives.

En quoi consiste la spirale des émotions ?

La spirale des émotions de Plutchik est essentiellement une visualisation des émotions. Elle s’articule autour de 8 axes principaux, décomposés selon la puissance de chaque sentiment…

Il y a une version bidimensionnelle de cette spirale, ainsi qu’une forme tridimensionnelle conique.

De nos jours, la spirale de Plutchik est employée pour décrypter et comprendre nos ressentis, mais trouve également sa place en robotique.

Les fondamentales émotionnelles selon Plutchik

Plutchik identifie initialement quatre émotions cardinales, situées sur les axes verticaux et horizontaux : le bonheur, l’effroi, le chagrin et l’irritation. Ces émotions sont intrinsèquement liées à la préservation de l’homme.

Les émotions intermédiaires se trouvent sur les axes en diagonale. Ces émotions émergent de réflexions cognitives. Par exemple, une émotion intermédiaire peut naître en réponse à une émotion cardinale. Parmi celles-ci, citons la fidélité, l’étonnement, la répulsion, l’expectative.

Sur ce schéma, les émotions aux extrémités opposées sont naturellement antagonistes : plaisir opposé au chagrin.

La gradation affective selon Plutchik

Dans la spirale de Plutchik, chaque émotion centrale est représentée par une teinte. Le rouge pour l’irritation, le violet pour le chagrin, le vert tendre pour la fidélité… À travers ce kaléidoscope émotionnel, chaque axe présente 3 dégradés en rapport avec la force de l’émotion éprouvée. Au centre, l’émotion brute. À l’orée, l’émotion est atténuée, tandis qu’au cœur, elle est intensément ressentie.

Par exemple, l’effroi peut varier sur 3 paliers. On peut simplement être inquiet (niveau bas), craindre quelque chose ou quelqu’un (niveau moyen) ou être figé par l’horreur (niveau élevé).

De la même manière, un mécontentement (niveau bas) peut virer en irritation (niveau moyen), ou même en fureur (niveau élevé).

Bien sûr, nos réactions diffèrent selon la profondeur de l’émotion ressentie. Les émotions influencent grandement nos facultés cognitives et corporelles.

Les individus éprouvant des émotions très fortes sont souvent qualifiés d’hyper-réactifs. Ils peuvent aisément être envahis par leurs sentiments, rendant complexe la gestion de leurs activités journalières.

L’interrelation des sentiments selon Plutchik

Avec les détails fournis sur la roue des émotions, il demeure une dernière couche d’analyse pour saisir les nuances émotionnelles dépeintes par cet instrument.

L’intersection de deux émotions adjacentes éclaire sur la nature de nos sentiments, offrant une perspective sur la raison de nos comportements.

C’est aux marges de la roue que se situent ces états fusionnels. Ils sont au nombre de huit : l’affection, l’allégeance, l’appréhension, la désillusion, le regret, l’aversion, la combativité et l’espérance.

Plaisir + Fidélité = Affection

Fidélité + Effroi = Allégeance

Effroi + Étonnement = Appréhension

Étonnement + Chagrin = Désillusion

Chagrin + Répulsion = Regret

Répulsion + Irritation = Aversion

Irritation + Expectative = Combativité

Expectative + Plaisir = Espérance

Les émotions à travers la kinésiologie

Savoir reconnaître et intégrer les émotions dans nos sphères privée et professionnelle est un atout indéniable dans notre société contemporaine.

Car, alors que beaucoup tentent de dissimuler leurs ressentis, cette démarche n’est pas toujours bénéfique sur la durée.

Selon la kinésiologie, chaque émotion, positive ou négative, a son rôle dans notre parcours. Il est primordial de les vivre pleinement et de les accepter pour éviter des conséquences ultérieures. Une émotion réprimée peut s’enraciner et causer des entraves, affectant notre bien-être physique ou mental.

La kinésiologie, inspirée de la médecine traditionnelle chinoise, vise à restaurer l’équilibre en éliminant le stress et en remettant les émotions au cœur du processus. Un kinésiologue guide ceux qui souhaitent maîtriser leurs ressentis.

À lire également : La maîtrise des sentiments via la kinésiologie.

Doté d’une expertise approfondie, le kinésiologue peut également détecter des émotions enfouies dans votre subconscient. Ces dernières, même vieilles, peuvent influencer votre existence, vos actions et vos instincts.

Pour accomplir leur mission, les kinésiologues disposent de méthodes spécifiques (Santé via le Tact, Edu-Kinésiologie…), mais peuvent aussi s’appuyer sur des modèles psycho-émotionnels comme celui de Plutchik. Ce dernier peut servir aux jeunes comme aux adultes à divers moments de la session kinésiologique.

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