Les 5 traumatismes de l’esprit : Discerner et reconnaître nos douleurs émotionnelles

L’importance croissante de la santé mentale et émotionnelle est un phénomène notable dans notre société contemporaine. Effectivement, des traumatismes subis durant notre jeunesse peuvent inopportunément influencer notre existence à l’âge adulte. Ces expériences marquantes sont désignées sous le terme de blessures de l’âme, dont cinq sont principalement reconnues. Découvrez ci-après les éléments essentiels pour appréhender et reconnaître ces blessures.

Qu’est-ce qu’une blessure de l’âme ?

Le terme « blessures de l’âme » a été initialement introduit par Jonh Pierrakos, un psychiatre américain. Par la suite, cette notion a été approfondie par Lise Bourbeau, une thérapeute canadienne.

Comment alors décrire ces blessures ? Elles correspondent à des traumatismes émotionnels intenses et marquants, occasionnés par différents événements vécus dès notre enfance. Ces chocs, souvent causés par nos géniteurs, modulent la façon dont nous gérons nos sentiments et peuvent continuer d’influencer notre comportement et notre identité de manière subconsciente à l’âge adulte. On considère que chaque personne porte en elle au moins trois de ces blessures, l’une d’entre elles étant souvent plus prédominante. Pour y faire face, nous avons tendance à dissimuler ces maux derrière une « carapace ». Néanmoins, même si cette « carapace » sert de bouclier, elle entrave notre développement personnel, nos ambitions quotidiennes, notre paix intérieure et altère nos interactions.

Les cinq principales blessures émotionnelles qui perturbent notre bien-être :

Le rejet

Source du trauma lié au rejet :

Ce dernier peut surgir durant la première année de vie, notamment quand l’enfant ressent un manque d’acceptation ou de désir de la part de l’un des parents, qu’il soit du même sexe ou du sexe opposé.

Caractéristiques principales : Évitant

Manifestations de cette blessure émotionnelle :

Afin de se prémunir de ce mal, l’individu :

  • Adopte une posture solitaire, s’éloigne des autres
  • Évite les engagements émotionnels ou sentimentaux
  • Est enclin à la dépréciation personnelle et à l’auto-critique
  • Présente un perfectionnisme, voire une tendance obsessionnelle
  • Fuit les confrontations directes
  • Ignorer certaines vérités, en privilégiant un univers idéalisé
  • Est susceptible face à des échappatoires (alcool, drogues, sommeil …)
  • Imagine des scénarios défavorables et anticipe systématiquement le pire
  • Hésite à solliciter de l’aide par crainte d’importuner
  • Est continuellement sujet au stress et à la nervosité

L’abandon

Racine du traumatisme d’abandon :

Il prend forme durant la tendre enfance (de 0 à 3 ans), lorsque l’un des parents est soit distant, défaillant en autorité, soit absent. Cela peut également survenir suite au décès d’un parent.

Caractéristiques principales : Attaché

Conséquences directes de cette blessure émotionnelle :

  • Quête constamment la reconnaissance d’autrui
  • Sollicite de manière répétée de l’assistance et manque d’indépendance
  • Redoute profondément la solitude
  • Peut devenir impulsif, possessif, emporté
  • Appréhende l’incertitude du futur et la perspective de l’affronter seul
  • Peine à accepter les refus et les contrariétés
  • Utilise différents moyens pour repousser les adieux et séparations

L’avilissement

Source du trauma d’avilissement

Ce trauma peut surgir dès le plus jeune âge (de 1 à 3 ans) lorsque l’enfant se sent dévalorisé, mis en compétition avec d’autres, jugé et contraint de renoncer à diverses joies corporelles.

Profil dominant : Auto-flagellant

Manifestations de ce trauma psychique :

  • Se fait mal de manière préventive ou s’autopunit pour devancer autrui
  • Cherche inconsciemment à éprouver de la souffrance
  • Se montre dévoué et s’inflige volontiers des restrictions ou des devoirs
  • Sous des airs de retenue et de modestie se dissimule une grande fierté
  • Considère que d’autres dépendent entièrement de son soutien, allant parfois jusqu’à les dénigrer
  • Présente une sensibilité exacerbée

Se prive de plaisir ou de moments personnels par sentiment de faute

Se sent dominée et dépendante des personnes qu’elle chérit

Entretient une liaison excessivement complice avec sa mère

La perfidie

Source du trauma de perfidie

Le jeune enfant (de 2 à 4 ans) a éprouvé des sentiments de manipulation ou de trahison de la part de ses figures parentales. Ce sentiment est renforcé lorsqu’il est témoin de situations d’abus ou de violence d’un parent envers l’autre.

Profil dominant : Dominant

Manifestations de ce trauma psychique :

  • S’efforce de mettre en avant sa singularité
  • N’a aucune réticence à montrer sa puissance ou à valoriser son apparence
  • Affiche impatience ou intransigeance
  • Peine à canaliser ses émotions, en particulier l’irritation
  • Désire tout maîtriser et s’érige en leader pour dicter ses préceptes
  • Aspire à être au cœur de toutes les attentions
  • Trouve difficile de tisser des liens avec le sexe opposé
  • Attribue à autrui ses propres défaillances et douleurs
  • Est fasciné par la renommée ou la prospérité matérielle
  • Manque d’autocritique, persuadé d’être toujours dans le vrai
  • Valorise ses talents de séduction, allant jusqu’à user de subterfuges

L’iniquité

Source du trauma d’iniquité

Ce trauma prend racine généralement entre 4 et 6 ans. Il est suscité par la rigidité ou l’indifférence ressentie chez les parents, qui se distinguent par leur intransigeance et leur autorité. L’enfant se sent alors contraint, sans marge pour s’exprimer, percevant cela comme une iniquité.

Profil dominant : Inflexible

Manifestations de ce trauma psychique :

  • Se retient d’exposer ses sentiments
  • Apparaît distant lors d’une première rencontre
  • Est notablement indépendant, mais peine à solliciter de l’assistance
  • Se méfie de tout ce qui évoque l’autorité
  • Affiche une positive attitude, du moins en façade
  • A du mal à s’accorder du repos, même fatigué ou mal en point
  • Vit dans une constante maîtrise et peine à relâcher la pression
  • Tend à s’imposer des normes élevées, poussant vers la perfection.

La kinésiologie pour mieux gérer vos traumatismes émotionnels

Pour mieux comprendre et gérer les traumatismes émotionnels qui nous affectent et entravent notre quotidien, il existe diverses méthodes thérapeutiques. Elles visent à nous défaire de comportements nuisibles et à nous reconnecter à nos sentiments afin d’améliorer notre bien-être.

En qualité d’expert en bien-être, le kinésiologue utilise ses compétences pour vous aider à surmonter votre fardeau émotionnel. Sa méthode globale permet d’intervenir sur le souvenir émotionnel pour apporter apaisement à l’individu en détresse.

Chaque session est adaptée à l’individu. Elle peut viser à renforcer l’estime de soi, affronter ses angoisses, lutter contre un manque de sécurité, s’octroyer le droit à l’erreur… Tout ce qui aide à se délester des traumatismes psychologiques et de leur influence sur notre physique et mental.

Avec une panoplie d’outils et de techniques, le kinésiologue peut proposer des exercices concrets, des activités ludiques ou des interventions manuelles pour cibler et soigner les traumatismes émotionnels, favorisant ainsi une guérison profonde.

Parmi les outils à la portée du kinésiologue, on compte :

  • L’acupuncture et l’acupressure
  • La maîtrise du stress
  • Les stimuli auditifs et visuels
  • La visualisation positive et des déclarations ciblées
  • Des activités d’éveil à soi
  • L’EMDR

La première marche vers la guérison est la reconnaissance de ses propres traumatismes. Faire appel à un expert peut être préférable que de naviguer seul cette quête personnelle. Le kinésiologue est un professionnel attentif qui vous accompagnera en toute bienveillance. Après ce travail introspectif, l’individu pourra progresser et s’épanouir, en harmonie avec son moi intérieur.

À noter : le kinésiologue ne pose pas de diagnostic, ne prescrit pas de traitement médical ni de régime, ne formule aucun pronostic médical, et ne suggère jamais d’arrêter un traitement médical en cours.

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