Maîtriser les comportements compulsifs par le biais de la kinésiologie

L’achat irréfléchi est souvent la première illustration qui nous traverse l’esprit quand on parle de comportements impulsifs. Ici, nous chercherons à déchiffrer ce réflexe psychologique et explorerons une méthode pour maîtriser ces impulsions grâce à la kinésiologie.

Qu’est-ce qu’une conduite compulsive ?

Décryptage d’une conduite impulsive

Un geste compulsif est typiquement le fruit d’obsessions récurrentes. Il peut s’agir de réflexions persistantes, d’images ou d’idées intempestives qui envahissent notre conscience, perturbant notre routine. En fait, certaines de ces pensées s’infiltrent dans notre esprit sans qu’on en soit pleinement conscient, rendant leur éviction ardue.

Exemples d’obsessions : crainte excessive des bactéries ou de la contamination, quête constante de perfection, croyances superstitieuses, préoccupations religieuses, angoisse des accidents ou de négligences, crainte d’omettre quelque chose…

Ces préoccupations déclenchent alors des gestes impulsifs.

Un comportement impulsif se manifeste par des habitudes ou rituels que l’individu ressent le besoin d’exécuter pour apaiser une obsession. On les nomme aussi routines de neutralisation ou comportements rassurants. Si l’individu ne concrétise pas l’obsession, une sensation d’inconfort ou d’angoisse peut l’envahir.

Exemples de conduites compulsives : se nettoyer continuellement, organiser, dépenser sans discernement (achats irréfléchis), compter mentalement, réitérer des mots ou phrases.

Initialement, accomplir ce rituel procure une satisfaction. Cependant, il devient rapidement source d’inconfort, générant même parfois un sentiment de culpabilité.

À ne pas confondre avec le trouble obsessionnel-compulsif (TOC)

Le simple fait d’éprouver des comportements obsessionnels ou impulsifs ne signifie pas nécessairement qu’on souffre de TOC.

Le TOC est reconnu comme une affection mentale. Pour être qualifié de TOC, le comportement doit causer une détresse intense et monopoliser un temps considérable, affectant ainsi la vie sociale et professionnelle. Le TOC bouleverse considérablement la vie de la personne affectée, ainsi que celle de ses proches.

Hommes et femmes sont touchés de manière égale par le TOC. Ces troubles anxieux se manifestent souvent à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Sans prise en charge adaptée, telle qu’une thérapie comportementale et cognitive (TCC), les symptômes peuvent évoluer vers des phobies ou une dépression.

Tout diagnostic du TOC doit être établi par un médecin ou un spécialiste. Les personnes concernées sont généralement orientées vers une psychothérapie et, dans certains cas, un traitement à base d’antidépresseurs.

La kinésiologie dans la gestion des comportements impulsifs

Le potentiel de la kinésiologie dans les défis cognitifs et comportementaux

Créée dans les années 1960 par George Goodheart, un chiropracteur, la kinésiologie est considérée comme une « technique du mouvement » liée à la médecine alternative. Elle intervient sur un éventail varié de problèmes :

  • Émotionnels
  • Physiques
  • Énergétiques
  • Cognitifs
  • Psychologiques
  • Interpersonnels

Dans le contexte d’un comportement compulsif, le rôle du kinésiologue est d’identifier l’obstacle causant un désordre émotionnel qui pourrait conduire à des réactions obsessionnelles et impulsives.

La kinésiologie suggère que nos expériences, dès notre jeune âge, laissent une empreinte en nous. Si un événement traumatisant ou un choc émotionnel n’est pas bien géré, il se cristallise et peut engendrer divers problèmes.

Le kinésiologue adopte une démarche axée sur le bien-être et l’atténuation du stress. Son expertise permet d’aider l’individu à se comprendre, offrant des outils pour gérer les impulsions et réagir de manière adaptée à différentes situations.

Méthodologies clés en kinésiologie

La première étape d’une séance consiste en un test musculaire réalisé par le kinésiologue. Cela lui donne la capacité d’identifier les entraves potentiellement responsables de préoccupations, comme les comportements impulsifs. C’est à travers ce processus que le spécialiste établit une communication avec le corps et l’esprit du patient.

  • Par la suite, diverses stratégies kinésiologiques sont suggérées pour rétablir une harmonie générale et redonner à l’individu sa liberté de décision :
  • Toucher de régions précises (comme les méridiens d’acupuncture ou les points neurolymphatiques)
  • Acupression
  • Libération émotionnelle
  • Diminution du stress
  • Reprogrammation via des visualisations
  • Techniques respiratoires
  • Mouvements d’édu-kinésiologie (comme le Braingym)

L’objectif d’une session kinésiologique est d’aider le participant à surmonter diverses difficultés (stress, peurs, tensions, hyper-réactivité) pour embrasser des comportements plus constructifs.

Ce traitement peut être bénéfique pour ceux qui consultent un kinésiologue peu après avoir constaté des signes de comportements compulsifs. La kinésiologie peut aussi compléter une prise en charge médicale traditionnelle.

Il est important de souligner que les kinésiologues ne garantissent pas la résolution complète des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC). Cependant, leur soutien peut être précieux pour ceux en psychothérapie ou en thérapie comportementale. Leur perspective alternative permet d’encourager le bien-être, renforcer la confiance en soi, et finalement aider à faire face aux défis mentaux et à mener une existence paisible, éloignée des compulsions.

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